Le camping trouvé à Laayoune n’est pas vraiment un camping ; pas d’équipement sanitaire ; il faudra donc s’en passer et utiliser les dunes alentours. Nous arrivons tard et l’appétit est grand.

Comme chaque soir, un équipage est chargé d’afficher le menu dans une langage de son choix ; un autre est chargé de servir la soupe….

Décidément dans ce camping, même la sortie n’est pas prévue, du moins pas si tôt, ce qui oblige à employer les grands moyens.

C’est en fin de matinée qu’on arrive à Boujdour, sous le soleil mais sous le vent aussi. Après-midi de repos.

On ne peut pas passer la nuit au camping-hotel de Fort Bou Jerif, sans aller au petit matin voir les ruines du Fort Bou Jerif d’où (selon nos informations) l’armée française défendait les territoires de la colonie contre les razzias des ennemis venus de toutes parts….

Pour rejoindre Guelmin et la direction Laayoune, il faut emprunter une piste.

La route de Guelmin vers TanTan puis Laayoune est maintenant une « 4 voies » qui permet de filer à vive allure, en longeant la côte haut-lieu de la pêche et qui offre ci et là de belles vues sur la mer.

Nous quittons Marrakech de bonne heure ; l’étape est longue ; il nous faut par autoroute rejoindre Agadir, que l’on contourne, puis Tiznit…On franchir donc l’Atlas à l’ouest, dans une alternance de collines caillouteues et gorges où subsistent des petits villages repérables par les petites mosquées qui s’y dressent.

C’est la première porte du désert.

On contourne aussi Tisnit pour rejoindre Fort Bou Jérif par un itinéraire tortueux qui longe la côte et s’achève par une piste de 4km en travaux.

Pour l’équipe mécanique, ce sera une journée de travail. Des anomalies sont apparues sur plusieurs voitures, plus ou moins graves mais nécessitant réparation pour la suite du voyage et pour l’avenir de la voiture.

Tout sera réparé : bravo les mécanos !

On répare aussi les convoyeurs (c’est le pied!)

Et pour les autres convoyeurs ce sera repos et tourisme, voire découverte de Marrakech pour un bon nombre.
Occasion de découvrir donc ou redécouvrir le jardin Majorelle, la Médina , les souks artianaux, la casbah, la Koutoubia, et la bruyante place Djema el fna , ainsi que lee inévitables couscous et les tajines.

Hier soir, c’est à Mohammedia que nous avons campé. Réveil au matin facile qrâce à tous les coqs de la ville et à la mosquée toute proche. L’autoroute est embouteillé aux abords de Casablanca, puis bien dégagé lorsque nous traversons la région aride qui sépare Casa. de Marrakech.

Au passage, solidarité oblige, es mécaniciens dépannent une autoctone.

A Marrakech, pas de surprise, le Ferdaous nous attend, la piscine est maintenant terminée et remplie, ce qui permet de passer une après-midi de farniente, après la lessive. Repos, mais cependant pas pour tous, puisque l’équipe mécanique en profite pour réparer toutes les pannes plus ou moins importantes.

Demain journée de repos et tourisme à Marrakech, et pas de blog.

Lever a 3h. Départ a 4h pour embarquer a 6h30. Heure des braves (ou heure des fous mais non ! C est l heure du premier bateau, petit dej a bord, Rocher dans la brume, soleil levant pour le plaisir des yeux ;

et surtout bateau qui permet de débarquer tranquilles a Tanger et d en sortir une heure après, scanner, passeports , cartes grises et salutations des douaniers compris.

Le convoi peut maintenant tracer vers le sud. Halte repas puis sieste bienvenues sur l herbe d une aire ombragée.

A 17h, Il ne reste plus qu’a trouver du pain, une rustine pour réparer l’embrayage de la 12, et un lieu de campement pour ce soir…

Peu de chose à dire sur cette 4ème étape, sinon qu’près 4 étapes longues et 3 nuits courtes, la fatigue commence à se faire sentir… Mais tous les équipiers ont apprivoisé leur véhicule (à moins que ce soit l’inverse) et tous ont appris à monter/démontrer leur tente… On peut donc continuer et envisager l’Afrique.

Nous avons donc passé la nuit au milieu des citronniers. La Sierra Névada est dans u voile de brume ; une facade très colorée attire l’oeil, soudain on croit voir un Puy-de-Dome émerger des nuages, sans doute une pale copie… un chien vient nous saluer à la station. Et l’on arrive enfin, en bon ordre au camping où une bonne douche nous attend, froide.

A la Toussaint les campings sont pleins. Du moins cette année avec le beau temps et le lundi qui allonge le week-end… On se fait donc jeter de partout malgré les réservations de longue date. Mais tant pis, après une nuit imprévue sous les oliviers, ce sera une nuit imprévue sous les citronniers. La douche pour tous, ce sera plutôt à l’étape suivante. Les aléas font partie du voyage.

Partis au moment où le soleil se levait sur une mer rougeoyante que seuls quelques photographes sont allés voir, nous avons roulé à vive allure, ce qui a permis de prendre le temps de se tromper de route et rectifier, puis de pique niquer réunis à la sortie 14, *

puis de s’arrêter à la dernière station avant Murcia pour refaire le plein. Le plein de carburant pour les véhicules, mais le plein d’énergie pour les participants, soumis sur le rond point à d’étranges exercices ; il paraît que ce sera ainsi chaque jour ; nous en reparlerons.

Ce matin donc, après le petit déjeuner, puis un moment de présentation de notre action à nos hôtes de la CCAS, vidéo à l’appui, nous partons pour le col du Perthus. Passée la frontière un arrêt s’impose à la Jonquera pour quelques achats de première nécessité. Le trajet autoroutier d’aujourd’hu, à la circulation dense, ne présente aucun intérêt particulier, de même que les lieux où nous devons nous arrêter : une aire de pique nique improvisée, une station service où il était devenu grand temps de faire le plein (et où nous n’étions pas les seuls dans le besoin !).

Et enfin une aire pour camper près de la mer que nous ne verrons pas trop occupés que nous sommes à installer le bivouac et passer tranquillement le moment attendu du repas.