Etape a Dakhla

L’étape est courte et monotone à travers un paysage de cailloux plat jusqu’à l’horizon. Route toute neuve qui traverse quelques villages restés tout neufs avec parkings et lampadaires mais sans habitant. Des animaux domestiques sont annoncés… Chèvres, chameaux ?

Mais l’arrivée offre un décor somptueux : sous un ciel bleu parfait, la baie de Dakhla à marée haute entourée de collines de sable ocre. Le pique nique est servi au bord de l’eau. Le vent secoue les toiles qu’on a tendues entre les voitures pour se protéger.

Et pour la nuit, ce sera au pied de la dune dans le désert de sable tout proche.
Il fallait bien qu’un véhicule s’ensable : ce sera le camion cuisine. Le vent souffle dans les toiles, mais on finira par s’installer ; selon les règles de l’art !

Le lieu est propice à la détente et aux assouplissements.

Ce soir est aussi occasion de fêter trois anniversaires en dégustant le gâteau que le chef a préparé pendant l’ après midi.


Franchissons le Tropique

ATTENTION : depuis Dakhla, il y a peu ou pas de réseau d’accès à Internet. Le blog sera aléatoire pendant quelques jours.

Très bonne nuit passée au pied de la dune, du coucher au lever du soleil, mais aussi du lever au coucher de la Lune.

Avant de partir, photo de groupe en blouson Bony, au pied de la dune, sous les premiers rayons du soleil.

La route est en mauvais état, voire dangereuse en raison de camions qui roulent ou doublent à vive allure, et parsemée d’embûches : ici un camion en panne, là un troupeau d’nimaux domestiques… des dromadaires traversent la route entre nos voitures…

Le tropique du Cancer a enfin trouvé son emplacement, repéré par une balise officielle.

Après le sable ocre doré, voici une zône de sables ocres-blancs
Nous arrivons à Bir Gandouz en début d’après midi où nous pouvons profiter des commodités de l’hotel Barbas.


Arrivée en Mauritanie

Départ avant le lever du jour en vue d’arriver à la frontière pour l’ouverture. Route étroite. Paysage lunaire.


El Gerguarate. Après un passage assez rapide à la frontière marocaine, le convoi s’engage sur la voie qui rejoint le poste frontière de Mauritanie, : pour moitié route carrossée et pour moitié piste, mais bien tracée et dégagée ; la zone a été passablement nettoyée depuis notre dernier passage.


Les formalités douanières étaient, d’expérience, prévues longues et elles ont été longues, mais sans difficulté particulière puisque tout avait été anticipé.
Ce qui a permis de reprendre la route après un rapide casse croûte et d’arriver dans l’après-midi chez nos hébergeurs de la mission catholique de Nouhadibou.

Ce soir, apéritif menthe à l’eau pour accueillir nos amis de l’association Koteba, arrivés juste avant nous.


En route pour Nouakchot

Longue étape commencée sous une épaisse brume qui nous cache les étendues de sable et les premières habitations une fois sortis de la grande ville.

Le paysage varie entre plateaux jusqu’à l’infini et zones de sable, vallons et dunes ocres. De la végétation éparse, plus dense dans les creux, avec des touffes d’herbe. C’est ce qui explique la présence de troupeaux de chèvres ou de dromadaires.

Là pousse une plante qui semble n’être le festin d’aucune espèce : belles feuilles, beaux fruits, belle fleur, mais le tout sans doute inmangeable : l’euphorbe

A Nouakchott, nous sommes hébergés à l’archevêché, près de la cathédrale.


Arrivés au Sénégal

Le Pont de Diama est le point d’entrée au Sénégal au nord de Saint-Louis. Comme convenu nous y sommes attendus par les représentants de notre partenaire au Sénégal, la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Ziguinchor (CCIAZ) qui ont préparé les formalités douanières et vont faire le reste du voyage avec nous.

Nous avons traversé et quitté Nouakchot au petit matin puis parcouru les 200km de route jusqu’à la piste qui longe le fleuve Sénégal jusqu’au pont.


Une journée à Saint-Louis

Nous sommes hébergés dans le parc du « Ranch de Bango » dont l’environnement est calme et agréable. Y compris pour un moment de travail avec nos partenaires pour préciser en détail les prochaines étapes.

La plupart d’entre nous vont passer au moins l’après-midi passerle Pont Faidherbe et parcourir la ville historique, le port (de la plage d’arrivée/départ des pirogues, jusqu’aux installations portuaires et donc le quartier des pêcheurs, en charette…